Kaboum !

J'ai découvert il y a pas longtemps un série américaine (en tout cas ils discutent en anglais dans les épisodes) répondant au doux nom de Battlestar Galactica. Un remake commencé en 2003 et terminé en 2009, selon Zipikémia, d'une série des années 70. Vous savez, un de ces scénarios propres à la science fiction, dans le futur, où la race humaine s'est tranquillement développée jusqu'à installer des colonies sur une tripotée de planète (douze exactement, dans notre cas, qui portent les noms des signes du zodiaque). Puis, boum ! un jour les méchants robots que l'on avait créé pour notre propre confort se rebellent et, comme ils ont développé leur propre conscience, etc., ben ils décident de détruire l'humanité toute entière, comme ça, pour le fun (enfin, pas exactement, ici, ce sont pour de sombres raisons qui tournent au mysticisme...). Evidemment, y'a des survivants (sinon, pas de scénario et pas de scènes d'amours super romantique et tout) et il se trouve qu'ils étaient tous à bord d'un super croiseur de guerre interstellaire baptisé, je vous le donne en mille, Emile, Battlestar Galactica. Il y a aussi toute une flotte civile qui gravite autour et qui survient aux besoins de Mr Galactica.

Donc, voilà, quelque chose comme 46 000 humains (pendant la saison deux, on a même un update du nombre exact de survivants au début de chaque épisode, où ils comptent les moindres morts et les palanquées de "nouveaux arrivants") errent dans l'espace, poursuivis par les méchants Cylons qui, of course, ont évolué et, comble du comble, ressemblent comme deux gouttes d'eau martiennes aux êtres humains (disons que c'est bien pratique pour les acteurs : ça fait moins de maquillage ou d'effets 3-D).

Alors bon, il y a des histoires d'amour à la con avec les violons et tout (après tout, faut bien copuler un peu pour garder bonne figure au niveau démographique -- mais jamais de sexe, mes amis, faut pas déconner : la pudibonderie américaine va même jusqu'à remplacer les habituels "fuck" par des "freak" bien-pensants et, pour le coup, non censuré à la télé). Il y a aussi, on s'en doute, du suspense bidon ("oh ! mais tu es donc une machine ? c'est impossible ! je n'avais pas remarqué que tu complotais contre l'extinction de l'humanité toute entière. Et en plus, je t'aime"). Et, bien entendu, des retournements pour le moins inattendus ("oh ben dis, donc, c'était un piège ?" ou alors "on a failli mourir, mais on est quand même vivants").

Tout de même, il y a quelque chose de bien agréable dans cette série. J'en suis actuellement à la saison 3 et, malheureusement, ça s'était tassé un peu dans les premiers épisodes : des sombres histoires d'occupation façon Deuxième guerre mondiale (bon, allez, ok, après tout, on peut pas toujours être très original). Cependant, là, là, tout de suite, je viens de voir un bel épisode avec des combats humains vs méchants Cylons et j'avoue que ça m'a fait frissonné. Des boum ! Des tchak-tchak-tchak ! Des "fire... right now!" Des ruses de sioux pour buter les gros vaisseaux forteresses, et j'en passe et des meilleures. Ca faisait longtemps qu'un monde fictionnel télévisé ne m'avait pas fait autant frémir. Oui, c'était bien cool ce p'tit moment de baston du côté des étoiles. Et y'en avait déjà eu quelques uns avant, bien sympas aussi.

Mais bon, ces violons pseudo-romantiques et ces intrigues politico-bidon, hein, faut pas en abuser non plus. J'veux d'l'action môa, hein !

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