Les Intouchables : Un beau film avec François Cluzet et Omary Sy

Sorti dans les salles de ciné il y a peu de temps ("il y a longtemps", note pour plus tard), Les Intouchables semble avoir fait son petit effet sur les spectateurs. Une histoire touchante (justement) entre un jeune de banlieue qui devient aide à domicile et un tétraplégique richissime qui se lient l'un à l'autre, peut-être par sadisme, peut-être par goût de l'aventure.

Certes, les ficelles utilisées sont un peu grosses : le rapprochement soi-disant impossible entre deux personnes totalement opposées qui vont finalement développer (oh ! suprise !) une amitié très forte. Sans parler d'une technique cinématrographique maintes fois utilisées : Au début du film, le spectateur débarque en pleine action, ne connaissant pas l'identité des personnages, puis le film revient en arrière pour "expliquer" comment on en est arrivé là, et enfin l'intrigue se poursuit pour donner lieu à une conclusion (presque) inattendue.

Mais malgré cela, ce film possède des qualités inestimables : La simplicité, l'authenticité et une certaine forme de tendresse. Un je-ne-sais-quoi imperceptible mais pourtant bien présent. La question du handicap, qui sert de trame au développement de l'histoire, est détachée de toute volonté moralisatrice de la part du réalisateur. Au contraire, les situations gênantes prêtent à rire à gorge déployé, avec la complicité des deux acteurs qui se marrent tout le long du film. Le rire communicatif d'Omar Sy, du SAV des Emissions sur Canal+, produit son petit effet. Et ça fait du bien.

La question des différences entre culture populaire et culture élitiste fait également partie du programme, donnant lieu à des scènes très drôles : Pour Driss (Omar Sy), Berlioz est un quartier de banlieue, pas un compositeur. Et les gags de cette nature ponctuent sans cesse cette petite histoire humaine, qui à la fin peut-être fera également verser quelques larmes d'émotion au spectateur.

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